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Mer Fév 15, 2006 7:36 pm Sujet du message:
Le vie cachée des avatars I |
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Année standard 26'895 .....
Le soleil se lève et recouvre de son drap chaleureux les plaines arides du Desert de Newland.
C'est encore une de ces journées torrides qui s'annonce.
Malgré l'heure très matinale une inhabituelle fébrilité semble se dégager d'une des cahutes du village des Rhinomans. Depuis longtemps on n'avait vu tel rassemblement autour d'une si petite chose. Les rumeurs vont d'ailleurs bon train dans la communauté. Chacun y allant de sa version des faits, cependant aucun n'arrive à s'expliquer ce que cette sorte de ... boite ... fait la . Comment est-il arrivé? Tout le village se pose la question, toutes les chaumières résonnent du même écho.
Ce bruit de basse court fini par sortir le chef du village de son agréable torpeur. " arf, Morphée est capricieux ce matin" se dit-il. Encore éboulis par la clarté du petit matin, il se lève, satisfait ses besoins bio et sors.
- " Rooognoutuujeuuu !!!! " s'écrie-t-il en tout en s'étirant. Deux enjambées lui suffirent pour se retrouver face à l’objet de toute cette agitation. Bien que quelque peu secouer sur le coup , il se rend très vite compte que cette .... "chose" .... ne peut apporter que des problèmes . Il se rappelle furtivement les laboratoires Omni-teks les cages exiguës, le manque d'oxygène, ces maudites opérations et … non … il ne veut pas s’en souvenir … D'un hochement de tête il chasse ses images de son esprit et, dans la même seconde, fais se taire cet attroupement bruyant. Les badeaux calmés, il s’approche, constate qu’il s’agit d’un de ces appareils volants qu’utilisent les fous des villes. Ceux qui pensent et qui utilisent nos organes pour se faire des crédits qu’ils peuvent mêmes pas manger.
« Pas Grommmpfff !!!!! »
Dit-il, et le autres de se retourner un peu empruntés en voyant le chef se lever de mauvais humeur . L’un des spectateurs plus enhardi que les autres tenta une réponse qui prit plus la forme d’un chuintement . Vous savez le bruit que font ces courants d’air quand la fenêtre est ouverte et qu’une des portes ferme mal. Et bien c’était exactement ça. Voyant qu’instantanément tout ses congénères furent pétrifiés d’une stupeur horrifiée, il dit ou plutôt siffla : « SScchhSSrrroooppfffSSScchhhSS, (avec le dolby svp) ben quoi les mecs, j’ai eu un bug de rezzing. J’ai respawn avec les dents mais sans les joues et le lèvres, alors sa siffle. »
Donc quelques instant après et une symphonie de sifflement plus tard, la petite communauté parvint a comprendre ce que : « SansPô » ,ainsi nommé pour l’occasion, leur sifflotais.
- « Ben hier soir juste après avoir rezz et vu ce bug d’absence de peau. Je m’apprêtais a faire /pétition mais fus interrompu par des bruits réguliers, presque mécaniques . Je me suis dit, merde ils font encore une ville. On va bientôt ne plus pouvoir pisser que sur des murs.
A cet instant, beh , ce truc est tombé, … LA … . Comme ça. Juste a côté de moi. Les boules que j’ai eues. Alors je me suis dit : plus de peau, un météorite qui fait des bruits de ville : c’est bon j’hallucine, je vais dormir. »
« ArmmrRruurgg !! » - C’est bon - dit le chef. Si la dedans il y a un des ses villiens, je ne veux pas qu’il sorte ici. Faut me débarrasser de se truc. Mettez le ou vous voulez mais loin du village. Toi et toi.
Les deux désignés volontaires prirent donc la capsule et l’emmenèrent loin du village.
Sans l'ombre d'un remord ils la laissèrent au loin de ces étranges portes bleues ou apparaissent et disparaissent les gens de sa race.
Le soleil, maintenant a son zénith, chauffe le sable a tel point que la silice se transforme en verre. Même la fugace ombre d'un yalm n'apporte aucun soulagement.
« KLONG »
«Aie !!!, ……………….. , Mais on étouffe ici , y se passe quoi ? Et je suis où ? Putain c’est quoi ça ?!? Ah mais , ..., mais, …, je suis dans mon yalm ! Qu’est-ce que je fous la ? Ah. Oui. La teuf, cette bière Atrox artisannale et , …, la course de Yalm ! C’est con me souviens pas de la fin, qui a gagné . Allé, c’est pas grave. Un bon jus avec deux pastilles de Chiropamine et on ne parle plus de hier soir . Cool que j’ai au moins parqué le yalm. D’ailleurs je me demande bien ou et pourquoi la climatisation marche pas. Bon allons voir ça. »
A ce moment notre heureux fêtard ouvrit la cabine de son véhicule et, Ô surprise, c’est une déferlante de sable chauffé à blanc qu’il se prend dessus. De toute l’histoire de la locomotion assistée nous n’avions encore jamais vu une sortie de véhicule aussi rapide. Quasiment instantanée en fait . A tel point que c’est dommage que personne n’ait assisté a cela, enfin presque. Car à cet instant un redoutable fracas retenti , suivit d’une nouvelle vague de sable. Moins chaud cette fois ou était-ce l’habitude ? Bref le genre de réveille dont on rêve mais ce n’était pas fini . En effet la cause de la deuxième douche de silice en fusion n’était autre que se stressé de Stolt en route vers son avant post commercial. Quel illuminé celui-la, il n’y avait que lui pour croire en l’avenir d’un relais marchand au milieu du désert de newland . Pour l’instant le seul bon point dans cette journée qui commençait était que notre pilote savait enfin où il se trouvait.
« Nom de Dieu , putain de connard de merde d’immonde abruti de seconde zone de vielle raclure de fond de crachoirs. »
Stolt était quelqu’un de très avenant, au rapport facile et à l’élocution délicate en toutes circonstances.
« Bordel c’est pas vrai, fait chier. Sur les millions de kilomètres carrés de ce putain de désert de merde ou y a pas une couille à l’horizon. Sur quoi faut que je tombe, nom de dieu de bordel de merde. Sur un putain de yalm de sa mère planté comme ça dans le sable, ‘’culé, j’te jure !!! »
Ce qu’il faut savoir est que si son langage pouvait s’assimiler à celui des atrox et encore pas de tous. Et bien stolt n’avait de l’atrox que son franc parlé et son crâne de puce . Pour le reste et bien c’était un solitus chétif et aigri par des années de comptabilité .
« Et toi flaque de pus ? Qu’est ce que t’as à dire ? Faut encore que t’arrive à parler hein, suceur de blubag !! Comment c’est possible d’être suffisamment con pour planter son yalm dans le sable comme ça. Hé grosse tâche, eunuques des steppes, suceur de chirop !!! Tu m’écoutes quand je te parle ou t’es aussi bouché rollerrat ? »
Avec tout ce sable en voie de vitrification sur lui le pilote pas remis de sa gueule de bois, était cependant parvenu à l’oublier. Animer d’une frénésie épileptique il secouait hors de lui toutes les particules de désert qui l’avait inondé. Le plus dure fut les oreilles puisque à cet endroit les grains de sables fusionnèrent pour former des bouchons mi vitreux mi sableux. Mais quel plaisir que de les enlever et d’entendre à nouveaux les sons autours de soi.
« …. suceur de chirop !!! Tu m’écoutes quand je te parle ou t’es aussi bouché rollerrat ? »
Quoique certaine fois des détails insoupçonnable viennent gâcher même les bonheurs gratuits. Forcé de se rendre compte que c’est à lui que l’on s’adressait en ses termes et que cette voix nasillarde et aigue ne lui était pas inconnue . La prise de conscience de qui était cet interlocuteur fut une surprise. C’est lui qui avait vendu la bière Atrox artisanale pour la fête des anciens du cours d’agent de l’année standard 26'865 de l’école centrale de la furtivité . Et la ce gars vociférais car il venait de percuter un yalm, le nez enfoncé dans le désert. Soudainement la fin de la soirée jusqu’alors plutôt floue s’éclaircit . La panne de gyroscope, la course et la chute au sol tout est limpide.
Stolt : Alors t’as rien à dire, c’est bien ce que je pensais t’as une tête de lobotomisé.
Le plus drôle c’est que je me souvenais même pas de mon nom mais la c’est bon. Pfff trop forte sa binouze.
Doppelr : Stolt toujours aussi regardant sur la formule je vois. Dis comment t’as fait pour te mettre en plein dans le seul truc qui ressortait un peu du désert ?
Stolt : quoi tu te fous de ma gueule ptit parasite.
Doppelr : Tu me fais rire . T’es trop con pour piloter alors t’as fais installer un assistant de vol . Mais comme je le vois t’arrive pas a lui dire ou aller . Aller soit pas triste, t’as de quoi te payer un nouveau yalm de toute manière . Et c’est l’occasion de mettre la reconnaissance vocale a ton assistant de vol.
Stolt : Bah, ta gueule tu m’énerves, vous m’énervez tous !!!
C’est sur ces belles paroles qu’une journée de travail commençais pour Doppelr.
…….
Onoir : Doppelr, agent level 179, général of Octobre Noir loged on
Onoir : plop
Mais ceci est une autre histoire. _________________
C'est momifié au fond d'une caverne quelque part au Nepal. Aujourd'hui réincarné en une MA FrOOb. Kiiiaïïïïïïï !!!!! |
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